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Fête du studio + Concert de Musique Indienne !

By juin 27, 2018No Comments

Concert de musique indienne avec l’ensemble Latif & Bashir Khan

Samedi 30 juin à 16h30 au studio

Ne manquez pas le tout dernier rendez vous au Studio Yoga Sattva Paris, ce samedi 30 juin à 16h30 !

L’occasion de nous dire au revoir en musique, avec un merveilleux buffet offert par la maison ! L’occasion aussi d’accueillir les futurs occupants du lieu car nous avons trouvé enfin nos repreneurs ! Anne-Di et Fred viendront nous rendre visite pour se présenter en personne avant l’été. Vous les retrouverez ensuite en septembre pour la reprise du studio.

Vous rencontrerez  aussi lors de cette soirée une famille qui vous fera partager ce qu’elle a de plus précieux à offrir…l’étendue de leur répertoire de tabla issue de leur tradition.

Dans le cadre de la tradition Guru-Parampara (lignée) de la musique indienne, les virtuoses Latif Khan et son Père Ustad Bashir Ahmed Khan se produiront ensemble pour le première fois sur une scène française.
Ces deux générations de tablistes renommés nous entraîneront, grâce à leur instrument, dans un voyage au cœur de la musique hindoustani.

Ils seront accompagnés de Javad Khan au Sitar et Riaz Khan au chant…

Buffet offert-Contribution de 10 euros/adulte et 3 euros/enfant pour les musiciens.

Infos/résa:  Emilie au 06 48 26 58 95 ou contact@yogasattvaparis.com

 

La musique indienne est née au temps des Védas où elle servait de support à la récitation des textes anciens.
Elle s’est transmise de maîtres à disciples depuis des générations pour arriver jusqu’à nous. Bien qu’elle ait pris de multiples formes, son essence est d’origine spirituelle.
Les Ragas, bajhans (chants dévotionnels), khyal, etc…sont autant d’ introductions à la pratique de la méditation et du yoga.
Chaque note (Sa, Re, Ga, Ma, Pa, Dha) entre en résonance avec nos centres énergétiques (chakras) et favorise ainsi la paix de l’esprit et la relaxation.

 

Un petit mot sur l’art classique Indien :
Le musicien soliste tente de prodiguer le « rasa »,climat émotif dans lequel on développe un discours musical constitué d’une profusion de formes,d’arabesques qui s’enchevêtrent.
Des notes que l’on caresse, que l’on fait attendre, que l’on soigne jusqu’à l’épanouissement selon des styles et des rythmes variés.

Ce développement peut-être considéré comme l’aspect artistique du râga, mais il est aussi l’instrument qui en révèle et en exploite les possibilités expressives.

Les mots de l’Indianiste Alain DANIELOU résonnent plus loin :

« Le but de la musique hindustanie n’est pas de paraître belle mais de suggérer, de façonner la beauté.
Elle évoque la splendeur des saisons et des heures de la nuit et du jour, la profondeur des sentiments, l’intensité des émotions.
Elle ouvre la porte des mondes célestes mais elle reste comme la vérité « niranjana » (sans maquillage)

Les harmonies de formes, de couleurs, de sons ne nous paraissent belles que parce qu’elles évoquent une réalité supérieure.
Cette unité fondamentale de la matière, de la pensée, de la sensation, de la vie qui transparaît dans la musique nous permet de présenter la nature du cosmos, la réalité fondamentale de la Création. De Alain Danielou : »L’Esthétique et la musique Indienne » article 1976.

C’est bien à une expérience sensible autant que spirituelle à laquelle nous convie l’art classique Indien, lui qui s’élabore au moins autant entre les doigts de l’instrumentiste ou dans la voix du chanteur que dans le cœur de celui qui l’écoute.
Cette musique laisse notre esprit ébloui par son éclat mais sa sophistication n’a d’autre vocation en réalité que l’éveil à la simplicité.